Les projets et travaux en cours à Agen pour 2025
SOMMAIRE
- Renouvellement urbain du centre-ville avec « Agen Cœur Battant »
- Une métamorphose en 3 axes
- Un projet tourné vers l’avenir
- Installation d’un réseau de chaleur urbain
- Création de l'Écoquartier Agen - La Villette
- De l’industrie à l’écologie
- L’éducation au cœur de la transformation
- Réaménagement de l’avenue Jean Jaurès et du parvis de l’église du Sacré Cœur
- Le parvis du Sacré-Cœur : nouvelle pièce maîtresse
- Nouveau pont de Camélat
- Une infrastructure en phase avec la nature
- Transformation de la rocade en boulevard urbain
- Aménagement du parc Armand Fallières
Cœur battant du Lot-et-Garonne, Agen est une ville en pleine effervescence. Déjà transformée par les initiatives du projet Agen 2030, l’équipe municipale a souhaité renouveler cette expérience en proposant de revoir à nouveau sa feuille de route face aux prochains défis de la ville. Avec Agen 2032, la collectivité est plus que jamais engagée pour imaginer l’avenir de la ville. Parmi les principaux enjeux, celui de construire un lieu de vie en accord les réalités sociales, économiques et climatiques.
Pour ce faire, Agen voit grand et a déjà entamé de nombreux projets urbains pour façonner son paysage de demain. Voici quels sont les projets qui vont transformer Agen dans les années à venir.
Renouvellement urbain du centre-ville avec « Agen Cœur Battant »
Depuis 2010, Agen mène un vaste programme de renouvellement urbain pour renforcer l’attractivité commerciale du centre-ville et améliorer le cadre de vie des habitants. Ce projet qui mêle rénovation urbaine, revitalisation commerciale et amélioration de l’habitat, incarne une vision globale : redonner au cœur de ville son attractivité et renforcer son rôle central pour les habitants comme pour les visiteurs.
Cet ensemble d’initiatives vise également à attirer les particuliers qui souhaiteraient investir dans l’immobilier à Agen.
Une métamorphose en 3 axes
- L’habitat, avec une priorité donnée à la requalification des logements, notamment dans les secteurs marqués par l’insalubrité et la vacance.
- L’accessibilité, grâce à une réorganisation du stationnement et une amélioration des déplacements en centre-ville.
- Le commerce, en soutenant l’installation de nouveaux acteurs, en diversifiant l’offre et en animant les espaces commerçants.
Depuis 2010, de nombreux espaces publics ont été piétonnisés, offrant aux habitants des lieux de promenade et de convivialité. Des dispositifs comme l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) ou le PTZ communal encouragent les propriétaires à rénover leurs biens, tandis que des aides spécifiques facilitent l’implantation de nouveaux commerces.
Un projet tourné vers l’avenir
"Agen Cœur Battant" n’est qu’une étape. La ville entend aller plus loin avec une approche encore plus offensive pour traiter les "points durs" : immeubles dégradés, îlots insalubres et vacance commerciale structurelle. Pour ce faire, Agen mise sur des actions concrètes :
- Acquisition et restructuration de fonciers stratégiques.
- Réalisation de travaux pour résorber l’insalubrité et rénover les immeubles abandonnés.
- Création d’espaces publics et d’équipements de proximité.
Des secteurs prioritaires ont été identifiés, notamment autour de l’axe place Jasmin – boulevard de la République, où l’habitat indigne et insalubre sera ciblé. La zone entre le boulevard de la République et la place du Pin verra, elle, des efforts pour diversifier les logements et revitaliser le commerce. Enfin, autour du cinéma CGR, la ville souhaite allier traitement de l’habitat et renforcement des équipements.
Installation d’un réseau de chaleur urbain
Avec la création d’un réseau de chaleur urbain, Agen entend s’inscrire dans la transition énergétique. Ce projet d’envergure, en collaboration avec le spécialiste de la décarbonation IDEX, se place dans la stratégie ambitieuse de l’agglomération pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et promouvoir la transition énergétique de manière innovante. En combinant technologie de pointe et synergies locales, ce réseau marque un tournant dans la manière dont la chaleur est produite et distribuée.
À terme ce réseau de 15,8 kilomètres livrera 41 GWh de chaleur par an à environ 4 000 bâtiments, évitant ainsi l’émission de 7 400 tonnes de CO2 chaque année. Comment ? En valorisant les 25 000 tonnes de déchets non recyclés incinérés par l’unité SOGAD, située à proximité. Cette "chaleur fatale", généralement perdue, est capturée et redistribuée grâce à un système d’échangeurs thermiques.
L’ambition du réseau dépasse la simple réduction d’émissions. Ce projet s’étend à une diversité d’usagers : bâtiments résidentiels, scolaires, infrastructures de santé, et même la piscine Aquasud. Le tout à un tarif compétitif, stable, et accessible, grâce à l’expertise d’IDEX. Parmi les 53 bâtiments déjà concernés, des projets d’extension, comme le raccordement à la centrale énergétique d'IDEX-Gozoki, pourraient porter la production à 11 GWh supplémentaires, tout en ajoutant 35 nouveaux bâtiments au réseau.
Les travaux ont débuté en avril 2024 et devrait voir le jour en octobre 2025. Le territoire ambitionne de réduire ses émissions de 43 % d’ici 2050 grâce à des initiatives comme le Plan Climat Énergie Territorial (PCAET).
Création de l'Écoquartier Agen - La Villette
Sous l’impulsion de son programme Agen 2030, la ville réinvente son territoire avec l’écoquartier La Villette. Autrefois ancré dans l’histoire industrielle, ce quartier situé à l’est du centre-ville devient un laboratoire d’innovation urbaine où écologie, redynamisation économique et éducation s’entrelacent.
De l’industrie à l’écologie
Marqué par une forte identité industrielle, le quartier de La Villette amorce un virage écologique spectaculaire. Le projet s’articule autour d’un cadre de vie durable : logements neufs logements neufs écologiques, végétalisation des espaces publics et démarche "zéro déchet". En plein cœur du quartier, la démolition de friches commerciales, comme celle du Géant Casino en 2022, a ouvert la voie à des projets comme l’installation de Lidl et Grand Frais.
Mais au-delà des constructions, l’écoquartier mise sur la préservation de la biodiversité avec des aménagements comme le parc Pulet, intégrant agrès sportifs et pistes cyclables, et la végétalisation de l’avenue Schuman. Des ruches pédagogiques, construites en partenariat avec BTP CFA, contribuent à sensibiliser les habitants à l’apiculture et à produire du miel local.
L’éducation au cœur de la transformation
La Villette ne se contente pas d’être un espace de vie, elle devient aussi un pôle éducatif. Avec des institutions comme le campus universitaire du Pin, l’Institut de Formation des Soins Infirmiers (IFSI) ou encore le Centre de Formation des Apprentis (CFA), le quartier s’impose comme un moteur de formation. Ce maillage éducatif ambitionne d’attirer étudiants et professionnels.
Réaménagement de l’avenue Jean Jaurès et du parvis de l’église du Sacré Cœur
Sous le prisme d’un urbanisme durable, Agen s’attaque à une transformation ambitieuse de l’avenue Jean Jaurès et du parvis de l’église du Sacré-Cœur. Ce chantier, inscrit dans l’engagement de mandat n°65, vise à effacer la domination de la voiture pour offrir une artère végétalisée, apaisée et adaptée aux mobilités douces.
Fini le bitume. Sur 7 kilomètres, les espaces seront redistribués pour intégrer :
- Une piste cyclable unidirectionnelle en site propre, loin du chaos de la circulation générale.
- Des zones de stationnement réorganisées, notamment à l’arrière de l’église du Sacré-Cœur.
- Un accès sécurisé à l’école Paul Bert, pensé pour les enfants et leurs familles.
Les ambitions de la mairie vont bien au-delà d’un simple lifting. À chaque étape, l’idée est d’intégrer des solutions pour une ville plus verte et connectée :
- Plantation d’une centaine d’arbres.
- Solutions de rechargement pour les véhicules électriques.
- Effacement des réseaux aériens et rénovation de l’éclairage public.
- Réaménagement du parvis de l’église du Sacré-Cœur, qui deviendra un espace convivial et non plus un simple carrefour routier.
Les travaux, progressifs et bien orchestrés, s’étaleront jusqu’en mars 2025.
Le parvis du Sacré-Cœur : nouvelle pièce maîtresse
Dans une démarche participative, la mairie propose aux riverains de s’engager dans le projet grâce au « Permis de Végétaliser ». Le principe est simple, les habitants peuvent choisir avec la mairie les plantations qui embelliront votre façade, et assurent l’entretien. Une manière originale de contribuer à l’embellissement du quartier, tout en apportant une touche devant chez soi.
Nouveau pont de Camélat
Le 4 mai 2024, Agen a inauguré une infrastructure attendue depuis plusieurs années : le pont de Camélat et son barreau. Une œuvre d’envergure qui redéfinit la mobilité et l’avenir de l’agglomération.
Long de 240 mètres, le pont a été cofinancé par l’État, le département du Lot-et-Garonne et l’agglomération d’Agen à hauteur de 60 millions d’euros. Il incarne un tournant stratégique pour la région et ambitionne de :
- Désengorger le centre-ville d’Agen, envahi par un trafic dépassant les 13 000 véhicules quotidiens.
- Redynamiser le Nord-Est et le Sud-Est du département, désenclavant des territoires tels que Villeneuve-sur-Lot ou l’Albret, souvent marginalisés par leur éloignement des grands axes.
- Optimiser les échanges économiques, avec une meilleure desserte de l’autoroute A62 et de la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse.
Une infrastructure en phase avec la nature
Dans un contexte où chaque projet d’envergure soulève des questions environnementales, le pont de Camélat ne fait pas exception. Traversant un corridor écologique classé Natura 2000 et des berges riches en biodiversité, il s’inscrit dans une démarche exigeante.
L’étude d’impact menée par une équipe d’experts a permis de répertorier les espèces locales et de proposer des mesures de préservation, telles que :
- Des zones tampons végétalisées pour minimiser les perturbations sur la faune et la flore.
- La plantation de 6,5 hectares d’arbres pour compenser l’impact sur l’écosystème local.
- L’intégration d’une voie verte de 3 kilomètres dédiée aux cyclistes et aux piétons.
Transformation de la rocade en boulevard urbain
© Agglomération d'AgenAutrefois dédiée à la fluidité automobile, la rocade d’Agen a entamé une métamorphose ambitieuse. L’objectif : troquer ses quatre voies pour une version repensée, plus verte et plus douce.
Engagement phare du mandat municipal, cette reconfiguration – financée à hauteur de 4 millions d’euros – redonne à la rocade une vocation urbaine. Exit le contournement : avec la liaison Beauregard-D813 absorbant le flux principal, les avenues Monnet, Bru et Colmar se sont allégées pour offrir aux piétons et cyclistes un espace sécurisé de trois mètres de large. Bordures végétalisées, terre-pleins ombragés et plantation d’arbres marqueront ce retour à une ville plus apaisée.
Aménagement du parc Armand Fallières
Situé à quelques minutes du centre-ville d’Agen, la place Armand Fallières sera transformée en parc urbain arboré, offrant ombre, points d’eau et aires de jeux pour les enfants. Les travaux ont débuté en septembre 2024 pour une ouverture prévue en septembre 2025, suivie des plantations à l’hiver 2025/2026.
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