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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Bailleur privé à Bordeaux : Amortissements et simulations
Bailleur privé à Bordeaux : Amortissements et simulations
Voté à l’Assemblée nationale le 14 novembre 2025, le statut du bailleur privé instaure un amortissement annuel de 3,5 % du prix des logements neufs (jusqu’à 5,5 % en cas de loyers très sociaux) et de 3 % dans l’ancien avec travaux (jusqu’à 4 %), calculé sur 80 % du prix d’acquisition et plafonné à 8 000 € par an et par foyer fiscal, une loi qui redéfinit la rentabilité de l’investissement locatif à Bordeaux.
Quels sont les avantages du statut de bailleur privé ?
Le 14 novembre 2025, les députés ont adopté en première lecture, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF 2026), un ensemble d’amendements créant un statut unifié de “bailleur privé” pour la location nue de longue durée.
Le statut de bailleur privé 2026 repose sur un amortissement annuel du bien, dont le taux varie selon le type de logement et le niveau de loyer pratiqué.
Le propriétaire sait ainsi, dès l’acquisition, quel pourcentage de la valeur de son bien il pourra déduire chaque année de ses revenus fonciers, dans la limite de 80 % du prix d’achat et d’un plafond global de 8 000 € par an.
Taux d'amortissement 2026
3,5 % d’amortissement par an pour un logement neuf loué à loyer intermédiaire.
4,5 % d’amortissement par an pour un logement neuf loué à loyer social.
5,5 % d’amortissement par an pour un logement neuf loué à loyer très social.
3 % d’amortissement par an pour un logement ancien avec travaux d’au moins 20 % du prix, loué à loyer intermédiaire.
3,5 % d’amortissement par an pour un logement ancien avec travaux, loué à loyer social.
4 % d’amortissement par an pour un logement ancien avec travaux, loué à loyer très social.
Ce barème fait du niveau de loyer un paramètre central de la stratégie du bailleur: chaque choix de positionnement (intermédiaire, social ou très social) se traduit par un taux d’amortissement différent, donc par un volume de charges déductibles plus ou moins important sur la durée de l’engagement locatif.
Quels logements sont concernés ?
Logements neufs ou acquis en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement), situés dans un immeuble d’habitation collectif (limitation ajoutée par le sous-amendement I-4028).
Logements anciens faisant l’objet de travaux représentant au moins 20 % du prix d’acquisition, assimilés à du “logement neuf” au sens de la TVA immobilière.
Quelles conditions pour bénéficier du statut ?
Le statut de bailleur privé s’appliquera aux logements acquis ou achevés à compter du 1ᵉʳ janvier 2026.
Le propriétaire devra s’engager à louer le bien pendant au moins 12 ans, durée portée de 9 à 12 ans au fil des débats parlementaires (sous-amendement I-3999 adopté à l’Assemblée nationale).
Le logement devra être loué nu, c’est-à-dire non meublé, et occupé à titre de résidence principale par le locataire.
Les loyers seront encadrés : ils devront respecter les plafonds “intermédiaire”, social ou très social définis par le dispositif Loc’Avantages, tel que renvoyé par l’article 199 tricies du CGI.
Le locataire devra être extérieur au foyer fiscal du bailleur.
Les plafonds de loyers du bailleur privé à Bordeaux Métropole
Commune
Loyer intermédiaire 2025 (€/m²)
Loyer social 2025 (€/m²)
Loyer très social 2025 (€/m²)
Ambarès-et-Lagrave
9,97
8,21
6,45
Ambès
9,97
8,21
6,45
Artigues-près-Bordeaux
9,97
8,21
6,45
Bassens
9,97
8,21
6,45
Bègles
11,22
9,24
7,26
Blanquefort
6,73
5,55
4,36
Bordeaux
13,04
10,74
8,44
Bouliac
11,19
9,21
7,24
Bruges
11,94
9,83
7,73
Carbon-Blanc
9,97
8,21
6,45
Cenon
10,83
8,92
7,01
Eysines
11,19
9,21
7,24
Floirac
7,00
5,77
4,53
Gradignan
11,94
9,83
7,73
Le Bouscat
12,35
10,17
7,99
Le Haillan
11,19
9,21
7,24
Le Taillan-Médoc
9,97
8,21
6,45
Lormont
9,97
8,21
6,45
Martignas-sur-Jalle
11,94
9,83
7,73
Mérignac
11,37
9,36
7,36
Parempuyre
9,97
8,21
6,45
Pessac
12,06
9,93
7,80
Saint-Aubin-de-Médoc
11,94
9,83
7,73
Saint-Louis-de-Montferrand
9,97
8,21
6,45
Saint-Médard-en-Jalles
11,94
9,83
7,73
Saint-Vincent-de-Paul
8,02
6,61
5,19
Talence
12,85
10,58
8,31
Villenave-d'Ornon
11,19
9,21
7,24
Loi du bailleur privé 2026, quels objectifs ?
L’objectif affiché par le gouvernement : sortir de la succession de dispositifs ciblés (Pinel, LLI) et proposer un amortissement fiscal stable pour les locations de résidence principale, à loyers encadrés, à compter de 2026. Un communiqué du ministère de la Transition écologique du 17 octobre 2025 présente ce statut comme “un levier gagnant pour tous” pour relancer la construction et la rénovation locatives. Ministère de l'Écologie
À la date du 17 novembre 2025, ces mesures ne sont votées qu’à l’Assemblée nationale en première lecture. Elles doivent encore être examinées par le Sénat puis figurer dans la loi de finances promulguée pour s’appliquer au 1ᵉʳ janvier 2026.
Les limites de la loi fiscale "bailleur privé"
La déduction au titre de l’amortissement est plafonnée à 8 000 € par an et par foyer fiscal (sous-amendement I-4000).
Le statut de bailleur privé ne se cumule pas avec les dispositifs de réduction d’impôt de type LLI (logement locatif intermediaire) ou Denormandie.
Le texte prévoit une durée limitée (en pratique, une fenêtre 2026-2028 avec abrogation au début du 37ᵉ mois suivant l’entrée en vigueur).
Micro-foncier : un abattement porté à 50 % (amendement I-1960)
En parallèle du statut de bailleur privé, l’Assemblée nationale a voté l’amendement n° I-1960, qui modifie l’article 32 du CGI :
L’abattement forfaitaire du régime micro-foncier passerait de 30 % à 50 %.
Le plafond actuel de 15 000 € de loyers annuels reste inchangé.
Concrètement, un bailleur privé bordelais qui perçoit 10 000 € de loyers bruts en location nue et reste au micro-foncier serait imposé sur 5 000 € au lieu de 7 000 €.
Pourquoi investir en "bailleur privé" à Bordeaux ?
En 2026, investir à Bordeaux revient à se positionner sur un marché locatif déjà très tendu et porté par une demande structurelle. La ville concentre une majorité de ménages locataires – près de 66 % des logements étaient occupés par des locataires en 2021, selon l’Insee et bénéficie d’un vivier étudiant en forte progression, avec environ 105 000 étudiants en 2024 et une projection à 115 000 à l’horizon 2030, ce qui soutient durablement la demande sur les studios, T1 et T2.
À cela s’ajoute une dynamique d’emplois et de mobilités : mise en place d’un RER métropolitain, prolongement du tramway vers de nouveaux pôles économiques, montée en puissance de quartiers comme Euratlantique, Saint-Jean Belcier ou Bastide Niel, où se combinent logements neufs, bureaux et services.
Dans ce contexte, les professionnels estiment la rentabilité brute entre 3,3 % et 5,3 % selon le type de produit (LMNP, location nue, résidences gérées), sur un marché où le prix médian du neuf autour de 4 800 €/m² à Bordeaux et des niveaux légèrement inférieurs dans plusieurs communes de la métropole offrent encore des marges de valorisation à moyen terme.
Cas concrets & chiffrés d'investissements à Bordeaux métropole
1. Claire, 34 ans : T2 neuf à loyer intermédiaire à Bordeaux Euratlantique
Claire, 34 ans, cadre, achète un T2 neuf dans un immeuble collectif à proximité de la gare Saint-Jean. Elle loue en loyer intermédiaire dans le cadre du nouveau statut de bailleur privé, avec un engagement de 12 ans.
Impôt sur les loyers de l’année : 0 € (déficit reportable sur les revenus fonciers des années suivantes)
Économie d’impôt : ≈ 1 820 €/an, soit ≈ 21 800 € sur 12 ans
3. Élodie, 45 ans – studio neuf à loyer très social à Lormont
Élodie, 45 ans, fonctionnaire, investit dans un studio neuf de 32 m² à Lormont. Elle choisit le loyer très social pendant 12 ans sous statut de bailleur privé.
Prix : 130 000 €
Base amortissable (80 %) : 104 000 €
Taux d’amortissement très social : 5,5 % → amortissement annuel = 5 720 €
Loyer très social Lormont : 6,45 €/m² × 32 m² ≈ 206 €/mois → 2 477 €/an
Impôt sur les loyers de l’année : 0 € (déficit reportable sur les revenus fonciers des années suivantes)
Économie d’impôt: ≈ 886 €/an, soit ≈ 10 600 € sur 12 ans
Dans le statut de bailleur privé, l’amortissement peut faire passer vos loyers imposables à zéro et même créer un déficit foncier : vos charges (amortissement + frais) dépassent alors les loyers. Ce déficit ne vient pas réduire votre revenu global, mais il est reporté sur vos futurs revenus fonciers, ce qui permet de limiter l’impôt sur vos loyers des années suivantes tant que le bien reste loué dans le dispositif.
Hypothèses : taux marginal d’IR de 30 %, prélèvements sociaux de 17,2 %, loyers et charges constants, sans prise en compte de l’évolution future de la fiscalité.
Investissement locatif à Bordeaux : Pourquoi et où investir ?